L'atelier des ambassadeurs citoyenneté Défense du collège Ada Lovelace a maintenu ses activités durant les vacances de printemps à l'invitation de David Mazel, lieutenant-colonel de la Délégation militaire départementale du Gard. 

Les élèves volontaires des promotions 2024 et 2025 se sont rendus sur le site historique du pont du Gard afin de profiter du premier forum des métiers de la sécurité et des armées. 

Au pied de l'aqueduc qui conduisait l'eau entre Uzès et Nîmes durant l'empire romain, les ambassadeurs ont pu découvrir les matériels des armées et des forces de l'ordre. 

Les équipes de la police nationale, de la gendarmerie mais aussi des trois armes (terre, mer, air et espace) ont été saluées par madame Françoise Dumas, ancienne députée, désormais conseillère au secrétariat général de la Garde nationale et Jérôme Bonet, préfet du département.
Le Service départemental d'incendie et de secours du Gard (SDIS 30) était venue en force. Une tyrolienne était installée entre deux camions pour une descente vertigineuse jusqu'à la berge.

En dépit des fortes rafales du mistral qui ont empêché les sauts en parachute, un Dash et un Canadair ont survolé l’aqueduc en début d'après-midi. 

Comme eux, les équipages d'hélicoptère ont bravé les airs tourmentés pour présenter leurs machines.

Un Fennec de l'Armée de l'Air a servi pour des prises de vue aériennes tandis qu'un Dauphin de la Marine nationale s'est posé sur la rive droite pour la journée. 

Les trois marins volants ont répondu à la multitude de questions des spectateurs présents, pour la majorité d'entre eux des familles venues découvrir l'un des plus bels exemples d'aqueducs du monde romain. Ils sont d'ailleurs 1,5 million à effectuer cette visite chaque année.
Sur les stands, les armées avaient apporté des équipements à la pointe de l'innovation. Ainsi, le 1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun l’Ardoise a présenté un fusil brouilleur NEROD RF qui est un dispositif portatif anti-drones qui fonctionne sur batterie. L'opérateur peut lutter contre les drones dans un rayon d'un kilomètre en perturbant les fréquences de guidage grâce à des micro-ondes de forte puissance. Les drones deviennent alors inefficaces ; certains chutent, d'autres
s'immobilisent ou se posent. Toutefois, certaines machines disposent désormais de la capacité de revenir à leur point de départ. La recherche scientifique est donc continue afin de déjouer les pièges de l'ennemi. 

Pour accroître leur efficacité, les armées recrutent plus de 20 000 personnels, parfois dès la classe de Seconde, à plus de 300 métiers. Ainsi, l’École d'enseignement technique de l'armée de l'air et de l'espace (EETAAE) de Saintes en Charente maritime accueille des élèves particuliers puisqu'il s'agit d'élèves militaires vivant en internat. Ces élèves engagés pour cinq ans perçoivent une solde de plus de 300€ pour préparer un baccalauréat général, STI2D ou professionnel (CIEL et aéronautique), y compris en section anglais euro. La devise de l'école qui est « Honneur-Travail-Discipline » donne une idée du
recrutement d'élite attendu. 

Alors si vous êtes un(e) élève motivé(e) dont les bulletins de Troisième et de Seconde dessinent un profil de réussite, vous pourrez intégrer cet établissement qui annonce 100% de réussite aux examens.