M. Bonet, préfet du Gard depuis 2023, a eu à nouveau l'amabilité de recevoir les ambassadeurs de l'atelier d'Ada Lovelace pour une interview de plus d'une heure dans la salle de réunion de la préfecture de Nîmes. A cette occasion, chaque journaliste en herbe a eu l'opportunité de poser ses questions au préfet, lequel s'est prêté à cet exercice pédagogique avec bienviellance et humour.
          En mélangeant anecdotes personnelles et commentaires tout à fait d'actualité, le préfet du Gard a exposé sa mission de haut fonctionnaire dans un département certes festif et touristique mais aussi soumis aux aléas économiques qui fragilisent à la fois le tissu entrepreneurial local et la frange la plus modeste de la population.

      Afin de nourrir cette conversation, les ambassadeurs avaient préalablement effectué une revue de presse des médias locaux : Midi Libre, La Gazette de Nîmes et Objectif Gard. Leurs questions ont donc fusé sur des sujets aussi variés que la lutte contre le narcotrafic dans les quartiers nîmois ou les relations avec les journalistes locaux.
Sans effet de manche galonnée et toujours avec la même volonté de faire partager son quotidien de serviteur de l'Etat, le préfet du Gard n'a esquivé aucune question. 

              A l'ambassadrice qui l'interrogeait sur l'existence d'un éventuel modèle qui l'aurait inspiré dans sa récente carrière, le représentant du gouvernement a évoqué la figure de Jean Moulin. Jean Moulin, préfet de l'Eure-et-Loir au moment de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), qui avait été démis de ses fonctions par le régime de Vichy parce qu'il avait refusé de produire un faux témoignage qui aurait déshonoré un régiment colonial faussement accusé par les Allemands d'avoir massacré des civils près de Chartres. Par la suite, ce fervent patriote s'est engagé aux côtés du général de Gaulle pour fédérer les réseaux de résistance en France occupée. Dénoncé, Jean Moulin est mort sous la torture en juillet 1943. Les cendres de ce héros de la résistance ont été déposées au Panthéon en 1964. De quoi faire réfléchir les ambassadeurs à propos des valeurs françaises et de leur application concrète.

M. Bonet a brillamment présenté cet engagement civique pour le bien commun, au service des Gardois depuis Le Grau-du-Roi jusqu'à Vergèze en passant par Chamborigaud. Chamborigaud, commune des Cévennes, qui sera le prochain lieu de rencontre avec le préfet du Gard pour assister à une réalisation conjointe des services de l'Etat : la reconstruction du pont
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